Désinfection au chlore gazeux

Efficacité et autonomie

Le succès du chlore gazeux dans le traitement des eaux potables, de piscine, usées ou industrielles s’explique par l’efficacité et l’autonomie qu’il apporte :

  • Il est d’une efficacité redoutable sur les bactéries, virus, microbes et amibes.
  • C’est un produit pur. C’est à dire qu’en injectant du chlore gazeux, on injecte du chlore et que du chlore… et non pas un mélange de chlore et de soude comme dans le cas de l’eau de Javel (aussi appellée chlore liquide ou hypochlorite de sodium), ou bien un mélange de chlore et de calcium comme dans le cas du chlore en poudre (appelé aussi hypochlorite de calcium)
  • C’est un produit qui garde 100% de son efficacité dans le temps. Il ne se détériore pas comme l’eau de Javel. On peut donc le stocker une année par exemple. (Pratique pour les stations difficiles d’accès)
  • Il confère une grande autonomie : une bouteille de 49 Kg correspond en équivalent chlore à 326L d’extrait de Javel à 48°CHL. Et cette autonomie peut être doublée grâce à un inverseur automatique de bouteilles,
  • Il est prêt à l’emploi,
  • Il est très facile à doser et à injecter, un débitmètre de chlore gazeux indique directement le débit de chlore en grammes/heures, aucune conversion à faire donc.
  • C’est un désinfectant rémanent, permettant de préserver la qualité de l’eau, dans les réseaux, en luttant contre les développements bactériens et les algues,
  • Il est un très bon indicateur de la qualité de l’eau tout au long d’un réseau, car le maintien d’un résiduel de chlore est la preuve qu’une eau n’est pas contaminée par des bactéries, microbes, virus ou amibes.
  • Il ne présente pas de risque de précipitation du calcaire au point d’injection dans l’eau, comme c’est le cas avec l’hypochlorite de sodium (Javel).

Comment fonctionne une chloration gazeuse ?

Le chlore est stocké sous forme de gaz dans une bouteille. Pour le soutirer de façon sécurisée et le doser avec précision, on utilise les équipements suivants :

  • Des chloromètres, qui permettront le soutirage en sécurité du chlore gazeux des bouteilles.
  • Un inverseur, qui pourra être présent afin de basculer sur une bouteille pleine, lorsque celle en service sera vide.
  • Un débitmètre ou une vanne modulante, qui permettra le dosage précis du chlore.
  • Un hydroéjecteur, qui jouera le rôle de mélangeur entre l’eau motrice et le chlore et qui créera aussi un effet venturi, phénomène qui permet d’aspirer le chlore dans le réseau de dosage.

 

Plusieurs types de chloration sont observés :

  • Les chlorations en eaux potables : manuelles ou asservies au débit/résiduel.
  • Les chlorations en eaux piscines : manuelles ou asservies au résiduel.
  • Les chlorations en eaux industrielles, exemple l’Agro-alimentaire (4e gamme, laiterie, fromagerie, fruits et légumes frais et surgelés, etc…) ou encore les papeteries et usines de recyclage du papier.
  • Les réseaux d’eaux chaudes sanitaires ou de TAR : pour éviter tout développement de légionelle.

Animation d'une chloration en piscine publique